une soirée, 2 visions

Tout a commencé ce matin par une banale conversation MSN, on a parlé du temps, il m’a demandé si j’allais bien, mais je m’ennuyais, seule tout le week-end, la pluie… pas envie de sortir. Déprime naissante.
Comme je suis une très très gentille fille, je lui ai envoyé sur le ton de la plaisanterie : ça te dit une soirée DVD ?
J’ai jamais pensé qu’il serait venu, déjà parce qu’il habite assez loin et ensuite parce qu’on s’est jamais vus.
Et pourtant une heure après on s’était mis d’accord sur l heure et le choix des DVD.

Toujours est-il… qu’on sonne à la porte

Ouvrir la porte à quelqu’un qu’on ne connaît que par le biais d’Internet à 22hr… un frisson m’envahit et zut…

J’ouvre, il est là, face à moi, un bouquet de fleurs à la main, les DVD dans l autre.

Ce qu’il est grand, et bel homme en plus, encore plus que sur ses photos.

On boit un verre, on se marre énormément, faut dire que ça fait plusieurs années maintenant qu’on se côtoie sur la toile et qu’il sait pertinemment que je suis une ‘petite idiote’ quand je veux, même quand je veux pas ajouterait-il volontiers…
Qu’il a connu mes excès, mes attaques un peu trop sanguines sur un certain tchat que je ne peux pas citer, mes coups de blues, mes désirs à peine voilés.
J’avoue qu’en parler face à face c’est autre chose, il me voit faire la moue, je crois même qu’il a capté la petite larme d’émotion au coin de mes yeux.
L’avoir devant moi prend une toute autre dimension.

Minuit et demi déjà, même pas fatigués. On se le fait ce DVD ? Foresti ou Gad ?
Evidemment j’ai le dernier mot : Foresti

On est installés dans le canapé à se marrer comme des gamins surtout que bon Foresti c’est des discours un peu féministes et lui ça l’éclate.
Je ne sais pas par quel effet du hasard son bras se retrouve autour de mon cou, comme ça sans que finalement on s’en rende compte vraiment.
Et c’est dans un fou rire que sa bouche rencontre la mienne, je suis même pas choquée, je trouve que tout est normal, la juste suite de nos joutes verbales, de nos prises de tête.. et j’ai pas envie de me poser de questions.
Ma main se perd dans sa nuque, puis descend sur son tee-shirt, tout va vite, très vite.
Ce baiser dure longtemps, et par magie on est nus, je me demande avec quelle agilité on a réussi ce tour de force.
Ses lèvres viennent dans mon cou, et sur ma poitrine. Quelle douceur, égoïstement je le laisse faire, et m’abandonne sous ses mains et sa bouche.
Il contourne mon nombril avec sa langue un moment avant de descendre vers mon petit coffre à trésor où palpite le plus joli de mes bijoux.
Délicatement il m’écarte les cuisses et passe sa langue très lentement sur mon sexe en remontant vers mon clitoris, je gémis malgré moi.
Il souffle sur mon sexe, une douce brise qui me rend folle.
Il caresse mes cuisses, sa bouche dégustant mon sexe, suçotant mes lèvres, enfonçant sa langue profondément en moi, je suis complètement perdue, mon ventre est bouillant, et je sens que je coule incroyablement fort, je croise son regard. J’ai jamais vu un tel acharnement.
Sa bouche remonte sur mes seins, puis il m’embrasse, partageant le goût de mon sexe. Je prends sa bouche avec un appétit féroce. Et lorsque sa main explore mon sexe, je jouis… incontrôlable, je pars comme ça sur sa main. Et je me rends compte du côté égoïste de cet orgasme.
Je glisse ma main sur son sexe et je prends note que, dans nos échanges, je n’aurai plus aucun intérêt de le traiter de petit bite… cette pensée me fait sourire.
Il s’assoie et je m’agenouille devant lui.
Sa main sur ma tête guide mes va-et-vient. Je le lèche, joue avec ma langue sur son sexe, le masturbe, j’alterne le tout sans avoir, à mon tour, aucune pitié pour ses gémissements.
Doucement il veut me repousser, mais non, je suis têtue, je sais qu’il va jouir et je compte bien connaître son goût.
Un premier jet éclabousse l’intérieur de ma bouche, je me retire et le reste de sa jouissance éclabousse mes joues et le coin de mes lèvres.
Il prend mon visage dans ses mains et me regarde les yeux brillants, je passe ma langue doucement sur mes lèvres pour récupérer tout ce qui y traîne.
Sa bouche se rapproche de la mienne et c’est dans un long baiser incroyablement tendre qu’on termine ce moment de ‘détente’.