Je sonne à la porte cest elle.
Logique cest son adresse, mais enfin avec cette fille je mattends à tout.
Tout a commencé ce matin par une curieuse conversation MSN, elle si anti-conventionnelle dhabitude sest mise à me parler du temps ! Encore plus fort, elle voulait savoir si jallais bien là cétait sûr elle nétait pas dans son état normal. Je me demande si elle ne nous couve pas un petit spleen là.
Son habitude cest plutôt de zapper les formules de politesse et dentrer dans le vif du sujet : envoyer à la volée le dernière vidéo qui la surprise, fulminer contre le dernier pénible quelle a croisé, ou en dernier recours me balancer une insulte bien sentie pour me faire sentir combien elle est contente de me parler.
Bref la discu continue sur le même ton, et la voilà qui me propose une soirée DVD. Je suis un peu surpris, des années quon se connaît et jamais on navait parlé de se rencontrer ma foi pourquoi pas ? (genre je ny ai jamais songé hum passons)
Une soirée DVD finalement ça peut être sympa. Vu sa déprime naissante, je peux mestimer heureux davoir échappé à la soirée Scrabble entre son bonsaï et son furet !
Donc jaccepte avant quelle ne change davis (elle est instable on ny peut rien faut faire avec). Moi pas trop le temps de réfléchir : se brosser les dents au cas où son furet voudrait membrasser, louer les DVD et cest parti pour quelques heures de route.
Driinng
Wow jai encore le doigt sur son bouton (de sonnette oui) que la porte souvre déjà.
Le petit paquet a dû bondir de son canapé !
Faut bien reconnaître que même sur le net elle est très vive instable, mais vive ! Parler avec elle cest tout sauf reposant, jai toujours limpression que nous sommes assis sur des flacons de nitroglycérine. Mais depuis le temps, faut croire que jaime ça.
Manifestement il sagit bien dune soirée DVD vu les 15 grammes de lingerie qui se promènent sur elle, toute sortie dans sa région semi-polaire semble exclue. Ça me va !
Cest à ce moment que je pense à arrêter de la reluquer et à lui tendre le bouquet de fleurs que je viens darracher dans son jardin. Ma foi elle a lair satisfaite (manquerait plus quelle naime pas ses propres fleurs), et je suis invité à suivre son petit cul dansant jusquau salon.
Comme je suis un garçon très très gentil, je mexécute !
On sinstalle, elle nous sert à boire, on grignote 3 conneries (des toasts cacahuètes/maroilles, une spécialité à elle quelle dit ) et la discu sinstalle naturellement. On se marre comme 2 vieux potes, ce quon est finalement. On parle de tout et de rien, elle sait que jaime les bouquins alors elle me montre tous ceux quelle a fini de colorier, cest impressionnant, je me demande comment jai pu oser la traiter de petite idiote.
Elle qui revendique tant son asociabilité, elle est tout miel un vrai régal. Depuis le temps que je lui disais quelle était une fausse méchante, ce quelle ne supportait pas dentendre.
Elle si facilement féroce dans le virtuel se révèle un vrai petit ange.
Un vrai petit ange qui met définitivement un terme au débat sur leur sexe : les 2 seins qui viennent danser sous mes yeux chaque fois quelle se penche sur la table basse ne laissent aucun doute sur la question. Rarement vu quelquun se pencher autant dailleurs, je finis par me demander si elle nest pas en apesanteur au dessus de la table, quel talent cette fille !
La soirée a bien avancé, comme elle sendort souvent dès 21H sur son clavier, je lui demande sil ne serait pas temps de soccuper des DVD.
Gad me fait parfois sourire mais cest Foresti qui méclate. Je prends malgré tout le DVD de Gad et je mapproche du lecteur.
» Ah non plutôt Foresti ! » lance-t-elle.
Et hop je change de DVD, l’affaire est réglée, moi jai ce que je voulais et elle, elle a limpression davoir décidé, elle adore ça.
Elle baisse la lumière et vient se lover contre moi dans le canapé, là encore tout naturellement, cest super agréable. Je fais semblant de me concentrer sur ces sketches que je connais par coeur, mais je ne peux pas mempêcher de penser à son corps appuyé contre le mien.
Foresti peut bien louer une villa en Corse si cest son truc, moi cest le sein que je sens contre mon bras qui me captive, sa cuisse nue collée à ma jambe qui mélectrise.
Jadore ce moment, ce premier contact peau contre peau.
En quelques instants lambiance a beaucoup changé. Plus de paroles, plus de rires, juste nos 2 respirations subitement si proches. Le délicieux moment de la première intimité. Jai tourné la tête vers elle, elle a doucement levé son visage vers moi, et presque sans bouger déjà nos lèvres se frôlaient.
Pour la suite tout a déjà été dit (comment je men tire moi je vais prendre un » sale escroc » là !)