Le golem

après plusieurs semaines de recherches et un fantasme a accomplir, j’ai enfin trouvé ce que je cherchais
évidemment, nous avons conversé de longues heures, voire plusieurs nuits entières sans lassitude, ce qui est assez rare de mon coté : tout passe, tout casse, tout lasse
on s’était donné rendez vous aux remparts de la vieille ville
j’ai juste eu le temps de sauter du train, pour pouvoir chopper un bus
comme si les horaires de l’un et de l’autre ne pouvaient pas être raccord , pis les transports en commun, je déteste ça
je suis un peu inquiète au sujet de notre rendez vous, cela ne doit être que ‘un cassage de rein, sans lendemains’
je n’avais pas fait preuve de beaucoup d’imagination avec ce titre mais il fallait que je trouve ce que je cherche: une montagne de muscles, juste comme ça pour essayer
normalement on n’aurait jamais du discuter auparavant, mais bon tant pis, c’était fait et trop tard pour reculer
je grimpe les escaliers menant aux remparts, j’aime trop cet endroit, j’y ai passé une partie de mon adolescence a y sécher les cours de bio avec les copines
évidemment il est déjà là, je suis vraiment pas une nana ponctuelle, mais je collerais ça sur le dos du bus ou du train
il vient vers moi, je suis impressionnée, on a quand même 40 centimètres d’écart, et c’est plus que flagrant
jeans , pull noir, blouson de cuir et casquette, ça me va, et surtout ca lui va à merveille. je suis heureuse de constater que les mecs muscles ne sont pas abonnés au sempiternel survet
on se fait la bise, on papote, et on se dirige vers chez lui tout en discutant de choses et d’autres
j’aime sa voix virile, de stentor, je trouve ça super sexy
on arrive a son appart, plutôt classe.
qui a dit que les hommes célibataires n’avaient aucun gout?
on boit un verre sky coca, et je rigole en voyant sa console et le boitier de jeu a coté : smackdom vs raw
il se moque un petit peu, rappelant mon fantasme originel
d’ailleurs tiens et si on passait a l’acte?
nous sommes assis dans son canapé
-embrasse moi
voila j’avais lâché ma demande de duel charnel
sa main s’est posée sur ma joue et il a pris ma bouche avec une incroyable douceur
une de ses mains s’était faufilé sous mon pull, caressant mes seins
ses mains étaient énormes, de fer et de velours a la fois
en quelques instant je me retrouvait torse nue
ses lèvres dans mon cou, sur mes seins ensuite, puis sur mes lèvres a nouveau
il enlève son pull puis son tee-shirt découvrant ce que je voulait absolument voir, toucher, caresser, embrasser
je sentais son coeœur battre sous l’acier forgé de ses muscles
de la pierre, du roc, je ne trouverais jamais a quelle matière comparer son corps
il me prend dans ses bras et m’amène vers la chambre
je me sens petite, déjà que je ne suis pas bien grande ..
il m’allonge sur le lit, et m’enlève ce qui me reste de vêtements
me laissant que mon petit boxer de dentelle blanche
du bout de sa langue il vient caresser les contours de mon sous vêtement, s’attarde sur mon entrecuisse
le plaisir s’empare de moi, j’aime sentir cette langue s’affairer sur la dentelle, la sensation est différente mais plaisante, très
je me sens couler, et perdre le contrôle de mes sens
mes mains se perdent dans ses cheveux, je gémis
brutalement il enlève cette barrière entre ses lèvres et moi
et revient s’affairer a son œœuvre, son chef d’œœuvre
sa langue pénètre mon sexe , ses mains me tenant fermement  par les hanches
je me sens prisonnière et c’est bon
je me laisse aller, et c’est la bouche au gout de cyprine qu’il vient m’embrasser
nos langues se mélangent, dansent ensemble pendant un long moment
il se lève et enlève ce qui lui restait de vêtements
son sexe est de belle taille, mais pas aussi énorme que l’on peut imaginer en parcourant les magazines de toutes ces bêtes de muscles en slip de compet
a genoux sur le lit, je le prends dans mes mains, le masturbant doucement, mes yeux dans les siens
il me tend un préso, cela faisait parti de nos conventions
je pose la fine protection de latex sur le bout de son gland, et le déroule lentement le long de sa verge , prenant le temps de sentir son sexe gonflé dans ma main
ma bouche s’approche de sa queue , et telle la gourmande qu’elle est, l’englobe, l’enserre
le gout du chocolat envahit ma bouche, ça aussi cela faisait parti de mes conditions
il soupire en fermant les yeux, puis son regard revient sur moi
mes yeux plongent dans les siens tandis que je le suce sauvagement, telle une assoiffée
doucement il se recule , en me souriant
je comprends que si je continue il va jouir maintenant, et ce n’est pas ce que je désire
d’un geste vif et précis, il me met en position de levrette
je me sens poupée de chiffon a cet instant là, et j’aime ça, je veux être son jouet, qu’il me manipule a sa guise
sa verge se frotte sur mon minou humide, il s’insinue entre mes cuisses, son gland s’insère en moi, et d’un mouvement de rein il me pénètre
son sexe me rempli totalement, ses vas et vient me font gémir puis crier
plus je crie, plus il aime et se fait violent
mes mains s’agrippent au lit, les siennes sont l’une sur ma hanche droite , l’autre sur mon épaule gauche, et ça amplifie ses coups de bassin
je viens de comprendre tout le sens du verbe empaler
il s’enlève et me murmure un ‘viens’ . sa voix m’excite encore plus comme si c’était possible
il se met sur le dos, enlève le préso de son sexe raide, tends la main pour en prendre un autre et se l’enfile rapidement
c’était a moi de jouer, de lui offrir mes fesses, ça c’était sa condition a lui
j’ai eu un peu peur sur le coup, il l’a bien senti
j’ai glissé son sexe dans ma chatte, déjà bien préparé , trempée, mon bassin dansait lentement, savourant chaque va et vient
tandis que ses mains écartaient mes fesses , ses doigts caressaient mon petit antre et le préparait en le pénétrant, un doigt d’abord puis deux
mon torse était collé au sien, et j’étais bien, excessivement bien
ses abdos, ses pectoraux, tout était si ferme
son souffle, ses murmures étaient en véritable paradoxe avec son corps
comme si son corps était en perpétuel désaccord avec ses mots, comme si la tendresse se débattait et voulait s’échapper de ce barrage de muscles
toujours est il que maintenant j’étais prête
je retirais sa verge de mon vagin, et la présenter a l entrée de mes fesses
je descendis lentement le long de cette queue dressée et gonflée de plaisir, j’étais maintenant assise sur lui tout simplement
une fois bien emplie, je restais quelques instant comme ça , figée, savourant ce sexe en moi, a nouveau remplie et heureuse
j’entamais les hostilités, montant puis descendant sur sa queue, appréciant ce qui montait en moi, ses mains caressaient mes cuisses, mon sexe qui dans cette position lui était offert
c’est dans un râle, un grognement, qu’il a joui
on est resté un instant comme ça
son sexe calé entre mes fesses, ma tète posé au creux de son cou
tout comme on l’avait désiré
ce qu’on n’avait pas prévu c’est qu’ensuite on allait refaire l’amour, se caresser, s’aimer une bonne moitié de la nuit
qu’au petit matin  on serait aller se promener a la plage, les mains gelées mais qui se rejoignent plus souvent qu’il ne faut
on n’avait pas prévu non plus de se revoir …