Divinement sienne

Elle frissonne , la bâtisse de pierre lui fait froid dans le dos .
Ses talons claquent sur le carrelage ,

ses yeux regardent sans voir  l’autel qui se dresse devant elle.
Des cierges ,dans un coin, brûlent , les flammes vacillantes , une fine fumée se dégage de chacun.
D’instinct, elle frissonne et ne se sent pas à sa place, elle, la pécheresse, l’impure.
Les rangs de chaises vides de part et d’autre de l’allée qu’elle parcoure,  lui donnent malgré tout l’impression d’être observée, jugée.
La voix résonne dans l’enceinte, comme venue des cieux
-Tu es venue?
Quelle question idiote puisqu’elle est là

Il apparaît au détour d’une statue de saint , de martyr.
Vêtu d’une soutane il la regarde , le regard fermé, aucune émotion ne se lit sur son visage.
Elle fixe ses yeux bleus délavés , le bleu des cieux, se dit elle . Ses tempes grisonnantes évoquent pour elle la sagesse.
-assis toi
Elle s’avance au premier rang des sièges vides, choisi celui du milieu et s’assoit, les jambes croisées , déjà fatiguée de toute cette mise en scène , se disant que quitte à baiser , au fond d’un lit ce serait pas mal aussi.
Il se met devant elle , s’agenouille et prend son pied entre ses mains, il le déchausse  , tout en massant le petit pied gainé de voile
Il fait remonter ses mains le long du mollet , s’attarde sur le genou
Il décroise ses jambes, ses yeux plongés dans ceux de la jeune femme qui ne dit mot
D’un geste il se redresse, le regard méchant , les lèvres closes ne formant plus qu’une ligne sur son visage furieux. Brutalement , il empoigne son chemisier et d’un coup en arrache les boutons  , dévoilant ses seins opulents aux tétons fièrement dressés.
Sans un mot, elle retire le vêtement abîmé et lui balance au visage
La main de l’homme en noir se tend vers sa jupe , mais décidée de ne pas céder à tout, la demoiselle le repousse du pied
-ainsi soit il, dit l’homme en se levant , dépliant sa stature imposante

Il avance vers l’autel , et prend quelque chose , puis un briquet qui traînait là , sûrement pas par pur hasard
C’est un cierge à la main qu’il revient face à elle, la flamme  se reflète dans son regard
il tend sa main vers les seins qu’il caresse longuement , joue avec leurs pointes , dessine leur aréoles du bout du doigt
le cierge brûle toujours dans son autre main , il le lève au dessus de la poitrine qui lui est offerte.
La cire chaude tombe d’abord entre ses seins , se faisant un chemin jusqu’ a son nombril , tel un chemin de perles nacrées,
l’homme à genoux devant sa brebis égarée , fait danser le feu du cierge à quelques centimètres des tétons dressés . Elle sent la chaleur et pourtant elle frissonne , l’excitation et la peur se mêlent en elle.
La bouche de l’homme s’avance vers les seins , la langue vient caresser celui de droite, tandis que de la cire  s’écoule sur celui de gauche.
Les deux mains occupées, l’une palpant ce sein dont il se délecte, et l’autre tenant son objet de douce torture , il ne voit pas qu’elle écarte lentement les jambes afin de laisser s’écouler son plaisir d’être la proie de ce saint homme.
Quand il s’en rendit compte , il glisse sa main sur le sexe lisse , lui remonte sa jupe le plus haut possible.
Il souffle sur le cierge et le pose sur le siège à coté d’elle.
Il insère d’abord un doigt dans la fente humide , le porte à sa propre bouche, et c’est d’un geste volontaire qu’il glisse deux puis trois doigts , la faisant gémir
Il lui tend la main , elle se lève
Il fait glisser la jupe sur ses chevilles et la balance dans un coin.
Elle est maintenant vêtue que de ses bas , il l’admire rapidement avant de lui ordonner de se mettre à quatre pattes.
Elle s’exécute . Positionné derrière elle , il lui caresse les fesses , va de son cul à son sexe d’une main douce et chaude , fouillant chaque orifice lentement mais profondément.
Il s’allonge sous elle, la tête à hauteur de son sexe , les genoux de la miss , de chaque coté de son visage à même le carrelage froid.
Il passe ses mains autour d’elle , lui massant et écartant les fesses, tout en léchant le sexe qui lui était proposé . il aspire les lèvres douces chacune leur tour, joue avec le clitoris, s’amusant à le lécher , à le sucer tandis que ses mains continuent à meurtrir le joli cul , le pénétrant, le claquant, le caressant.
Elle sent le feu en elle, le plaisir de la langue sur sa chatte , et la douleur de la fessée puis de ces doigts qui la fouillent.
Elle bouge son corps , comme possédée , cette langue enfoncée en elle , la rendait folle,
elle devine ses fesses rouges , sent son cul s’ouvrir à chaque intrusion de ces doigts fous.
Il se retire de dessous d’elle , lui demande de rester à quatre pattes.
Encore une fois elle obéit;
elle sent l’objet  entre ses fesses se glisser lentement à l’intérieur, en ressortir et y revenir…
le cierge, c’était une évidence, ainsi elle n’est pas surprise
Il est à genoux derrière elle et la masturbe d’une main et de l’autre lui pénètre l’arrière avec le cierge.
Elle se cambre à chaque poussée de l’intrus , pousse de petits cris et ferme les yeux à chaque impulsion.
Il lui laisse le cierge dans les fesses, bien inséré , sûrement au maximum d’ailleurs,
ses mains sont ruisselantes de cyprine, il lèche consciencieusement ses doigts un à un  puis vient se mettre devant elle;
elle doit rester à quatre pattes devant cet homme qui sort son sexe au dessus d’elle et se masturbe.
Elle lève sa tête et croise son regard , elle en joue, d’un air suppliant elle ne détourne pas les yeux des siens, regardant ce sexe dressé , branlé frénétiquement;
il s’abaisse et le sperme jaillit sur le visage de la soumise , sur ses lèvres , ses joues , d’une main, elle étale la semence sur sa langue , se nettoie ainsi , n’en perd aucune goutte.
Il passe derrière elle, admire le cul qu’il avait possédé par substitution,
enlève lentement le cierge. Elle se sent vide d’un coup, presque attristée.

Elle se relève , il caresse la joue de la jeune femme.
Elle avance vers le confessionnal , quand il lui demande de s’asseoir  à nouveau sur le siège qui avait vu naître leurs ébats;
elle s’assoit , il lui écarte grandement les jambes , glissant les mains sous ses fesses, afin de la faire avancer carrément sur le bord
-ne bouge pas!
Il se lève , avance vers l’autel et en revint avec un magnifique calice d’argent;
à genoux devant elle , d’une main il écarte les lèvres de la chatte qui avait joui peu de temps auparavant, et du regard la supplie.
Elle rougit et lentement l’urine vient éclabousser le verre béni et la main qui le tient , remplissant quasiment le récipient .
Une fois fini, elle se  lève , la tête baissée.
Dans le confessionnal, le petit sac de sport l’attend .
Ne résistant pas à la curiosité elle jette un œil vers l’autel et voit son amant , le calice à la bouche.
Elle enfile prestement sa culotte et son soutien gorge , son jeans , les baskets et le tee-shirt.

Tout avait été  prévu pour vivre le fantasme de l’homme  qui déjà enlevait sa soutane dans un coin de l’église

C’est très rapidement qu’elle sorti de l’église , bousculant presque un couple  qui y pénètre.
Quelques rues plus loin , elle comprend que l’église était ouverte à tous lors de leurs ébats.